Aujourd’hui, la blockchain se présente comme une réelle opportunité pour une entreprise par les nombreuses avancées qu’elle permet. On dit d’elle qu’elle est la prochaine grande révolution technologique.

La blockchain pose évidemment des questions juridiques importantes et nécessite donc la mise en place d’un cadre juridique sécurisé sur de nombreux aspects d’où l’intérêt de faire appel à un avocat blockchain.

La blockchain en quelques mots

La blockchain s’est développée à partir de 2008. Elle est avant tout une technologie de stockage et de transmission d’informations qui offre une transparence et une sécurité optimales. Pour être plus concret, elle permet à ses utilisateurs de partager des données sans intermédiaire.

La blockchain, ou chaîne de blocs en français, est une énorme base de données décentralisée qui repose sur un système de confiance. Elle est infalsifiable et inarrêtable.

Son utilisation a de nombreux avantages : des transactions rapides, une sécurité optimale du système, des gains en productivité et efficacité…

La blockchain a de nombreuses applications possibles. Si elle s’est démocratisée via les cryptomonnaies / crypto-actifs, son usage est beaucoup plus vaste :

• Le secteur bancaire où elle permet de valider des opérations et transactions sans intermédiaire.
• Le secteur logistique où elle assure une traçabilité des produits et garde en mémoire les interventions sur la chaîne de production et de distribution.
• Le domaine de l’art qui s’est vu révolutionné par l’émergence des NFT ces 2 dernières années
• Le secteur de l’assurance (avec les smart contracts, programmes autonomes qui exécutent automatiquement les conditions et termes d’un contrat sans intervention humaine), énergétique ou encore dans le domaine de la santé, de l’immobilier ou de l’aéronautique.

Les missions d’un avocat blockchain en détail : ICO, NFT, token et plus

L’avocat spécialisé en technologie blockchain répond à toutes les problématiques qui naissent à l’occasion de l’utilisation de cette technologie.

Il a donc pour principales missions :

• D’assister à la définition des stratégies de protection et de traçabilité des créations
• De réaliser des audits sur les risques juridiques
• D’élaborer mais également de négocier et d’auditer les différents contrats
• D’accompagnement auprès de l’AMF (Autorité des Marchés Financiers)
• D’accompagnement au titre de l’agrément PSAN (prestataire de services sur actifs numériques)
• Une assistance en matière de propriété intellectuelle devant les juridictions civiles, pénales ou commerciales notamment lors de la création de NFT.
• Conseils juridiques dans la mise en place de projets ICO
• Mise en conformité aux dispositions du RGPD si les technologies de l’entreprise vont collecter des données à caractère personnel
• Rédaction de smart contracts : ces « contrats intelligents » qui diminuent pour un avocat blockchain les risques de pertes ou de modification d’un contrat et qui offrent une meilleure sécurité juridique des contrats.

Un avocat blockchain va également élaborer des stratégies de protection qui sont liées à la technologie blockchain. Si ses missions sont larges et nombreuses, il va avant tout accompagner chaque entreprise sur toutes les questions juridiques et techniques qu’impliquent la blockchain. Trouver un bon cabinet d’avocat spécialisé dans le droit de la blockchain doit faire partie intégrante de votre projet.

L’encadrement législatif de la technologie blockchain

La France est l’un des premiers pays à encadrer et à reconnaître l’utilisation de la blockchain. L’ordonnance du 28 avril 2016 permet notamment l’inscription de bons de caisse sur blockchain. Celle du 8 septembre 2017 permet quant à elle d’encadrer l’émission et la circulation sur un dispositif électronique de partage de titres financiers d’entreprises dont les titres ne sont pas admis aux opérations d’un dépositaire central.

La loi « PACTE » en date du 22 mai 2019 désigne la blockchain sous le nom de DEEP (dispositif d’enregistrement électronique partagé) et a apporté une véritable innovation en consacrant une nouvelle catégorie de biens que sont les actifs numériques et une nouvelle variété d’opérations financières que sont les appels de fonds en actifs numériques (ICOS).

Elle a également consacré une catégorie nouvelle de professionnels : les prestataires de services en actifs numériques. Cette réforme a retenu 2 types d’actifs numériques : les cryptomonnaies et les tokens.

Le mot de la fin

La blockchain est une technologie encore récente et toutes les applications possibles sont nombreuses. Tout le monde connaît le bitcoin mais rares sont les personnes qui savent qu’il est l’une des premières applications de la blockchain. Il est vrai que cette technologie peut être difficile à cerner.

C’est pour cela qu’elle va devenir l’une des plus grandes innovations juridiques dans les années à venir. L’avocat blockchain est un avocat spécialisé dans cette technologie et il est donc un maillon essentiel pour accompagner les entreprises. 

Technologie ou la jurispridence et les vides juridiques sont encore nombreux, elle représente à la fois une opportunité pour les professionnels du droit s’y spécialisant et une étape indispensable et fondamentale de tout porteur de projet sur l’écosystème.

2023 devrait être une année marquée par l’explosion de nombreux projets metaverse. Certains sont déjà bien en place et vont continuer leur ascension dans cet univers qui fascine de plus en plus et d’autres projets, plus petits pour certains, ont bien l’intention de faire parler d’eux cette année. Après une année 2022 marquée par une chute des cours et un profond désintérêt, quels sont les projets porteurs sur le secteur ? 

Voici donc notre Top 4 des projets qui selon nous, vont faire 2023 !

Les metaverse qui ont déjà explosé

Vous les connaissez très certainement mais ils n’ont pas encore dit leur dernier mot. Voici donc les deux projets phares dont on va encore beaucoup parler en 2023.

The Sandbox

D’origine française, The Sandbox est sûrement l’un des metaverses les plus connus (avec son rival Decentraland). Comme indiqué sur leur site, The Sandbox est une plateforme communautaire où les créateurs peuvent monétiser des NFT, des assets (actifs numériques) en voxels et des expériences de jeu sur la blockchain.

Avec 30 000 utilisateurs actifs par mois et 500 000 membres au total, nous sommes encore loin des géants du jeux vidéo que sont Roblox et Minecraft, mais la plateforme attire de plus de personnes et d’entreprises.

En effet, l’attrait pour la plateforme est très fort. Si certains intervenants sont là depuis longtemps (Atari, The Walking Dead), d’autres sont là depuis seulement quelques mois, comme Adidas, Carrefour ou Snoop Dogg. Forcément, avec autant de grands noms, la visibilité de la plateforme explose et de plus en plus de gens sont intéressés par ce metaverse.

La plateforme comporte 3 outils principaux :

• Le logiciel VoxEdit, qui est un logiciel d’édition pour créer et animer des assets
• Une marketplace, pour les acheter et les vendre
• Un Game Maker pour créer des jeux

La cryptomonnaie associée à la plateforme est le SAND qui permet d’acheter ces assets. Les joueurs ont également la possibilité d’acheter des LAND, des parcelles de terrain pour y créer une expérience de jeu ou pour par exemple les louer (et ainsi rentabiliser l’investissement).

Ce projet faisait partie des plus performants en 2021. Il est donc à suivre de très près en 2022 !

Sources : 

https://www.sandbox.game/en/ 

https://www.blockchainevent.fr/nft/

Decentraland (MANA)

Second projet très connu : Decentraland. Créé en 2015, cette plateforme propose également un monde virtuel où il est possible d’acheter et de vendre des NFT ainsi que créer et faire évoluer un avatar.

Comme The Sandbox, Decentraland repose sur la blockchain Ethereum mais va peut-être migrer sur le blockchain Polygon, car cette dernière possède de nombreux avantages dont des couts de transaction maitrisés.

Le token principal (ERC-20) de Decentraland est le MANA, qui permettra d’effectuer l’ensemble des transactions sur la plateforme, comme acheter et vendre des objets ou des terrains. Etant un projet DAO (pour Decentralized Autonomous Organization), avoir des tokens MANA permet d’avoir un droit de vote dans la gouvernance du projet. Cela permet donc d’avoir son mot à dire pour le futur de ce dernier.

Le deuxième token (ERC-721) est le LAND, qui est une sorte de titre de propriété qui est utilisé pour indiquer que telle ou telle personne possède un terrain spécifique sur la plateforme. Bien évidemment, les propriétés qui sont proches des endroits prisés (comme les grandes places etc.) sont plus chères que les autres, comme dans la vraie vie.

Comme pour son concurrent direct, les joueurs dans Decentraland peuvent acheter ou vendre des terrains, les louer à des particuliers ou à des entreprises (pour par exemple placer des publicités) et même créer des galeries d’arts numériques.

Decentraland nous promet pour 2022 de nombreuses initiatives et devrait rester l’un des projets metaverse les plus valorisés du marché.

Les metaverse prometteurs

Après avoir vu les 2 mastodontes du secteur, voici une liste de 2 projets prometteurs, qui peuvent exploser en 2022.

Bloktopia

Nous allons commencer par parler de Bloktopia (BLOK). Basé sur la blockchain Polygon, la plateforme prend la forme d’un univers virtuel (en VR), immersif, représenté sous la forme d’un gratte-ciel en VR composé de 21 étages. Pourquoi 21 ? Car c’est le nombre maximum en millions de bitcoin qui sera en circulation dans le monde. C’est donc un hommage à la plus célèbre des cryptomonnaies.

Bloktopia est fondé sur 4 piliers :

• Apprendre : permettre aux joueurs de mieux comprendre le monde de la cryptographie
• Gagner : principalement de l’argent, par différents moyens
• Jouer : divertir les gens dans un monde virtuel
• Créer : mettre en lumière la créativité de chaque joueur

Bien entendu, les annonceurs et sponsors sont les bienvenus pour monétiser cette base d’utilisateurs.

Contrairement aux gros projets, Bloktopia n’est pas encore côté sur les grandes plateformes, et il faudra donc ajouter des portes d’entrées plus accessibles (via des CEX et DEX : échangeurs centralisés et décentralisés) pour investir dans le BLOCK, la cryptomonnaie associée à la plateforme.

Star Atlas

Le dernier métaverse de notre liste n’est autre que Star Atlas, qui s’est fait remarquer il y a quelques mois après avoir posté leur premier trailer sur YouTube. Une trailer que vous pouvez découvrir ci-dessous et qui semble ne rien avoir à envier aux plus grandes productions hollywodiennes ou aux jeu vidéos des plus grands éditeurs. Une belle promesse à confirmer en 2022.

Très ambitieux, le titre vous envoie dans l’espace. Les joueurs adeptes d’exploration spatiale, fan de jeux vidéo comme Star Citizen ou EVE Online vont adorer.

Après avoir créé leur avatar, les joueurs vont partir explorer les confins de l’espace à la recherche de nouvelles ressources. Bien entendu, Star Atlas fera la part belle aux interactions entre joueurs qui pourront mener des batailles contre d’autres factions, commercer entre eux (notamment les fameuses ressources dont nous parlions ci-dessus).

Il existe deux tokens dans Star Atlas :

• POLIS : Ce token permet de participer à la gouvernance de la plateforme (DAO), via des votes pour donner ou non leur accord sur différents projets.
• ATLAS : C’est la monnaie du jeu tout simplement, qui permettra aux joueurs d’acquérir des objets en jeu et bien plus.

Des projets voient le jour toutes les semaines dans l’univers des metaverses. Après une année 2021 placée sous le signe d’un engouement médiatique fortement lancé par le rebranding de Facebook en Meta et une grosse phase de spéculation, l’année 2022 s’annonce comme celle ou les projets vont devoir concrétiser et délivrer !

Si comme ces nombreux projets ambitieux vous êtes en développement d’un projet, assurez-vous d’être accompagné par une agence metaverse et blockchain qui pourra vous faire bénéficier de son expérience. 

 

Avec l’émergence des cryptomonnaies et de la technologie de la blockchain, la notion de décentralisation est de plus en plus présente. Désormais, ne nombreux acteurs du web se tournent vers des solutions fonctionnant de manière autonome sans entité centrale. Il faut noter qu’une application ou un logiciel qui fonctionne à l’aide d’un réseau décentralisé présente de nombreux atouts. Voilà pourquoi de plus en plus de développeurs se lancent dans la création des Dapps  (decentralized application / application décentralisée). Si vous aussi, vous voulez savoir ce qui se cache derrière cette technologie, alors vous êtes au bon endroit.

Application décentralisée : que faut-il savoir ?

C’est avant tout un programme le plus souvent open source et qui fonctionne grâce à un réseau décentralisé. Une application décentralisée utilise la blockchain et ses différents noeuds à la place d’un serveur traditionnel qui est généralement destiné à la création d’une application classique, et repose sur un modèle économique basé sur un token.

Abolition du tiers de confiance, d’avantage de transparence, de traçabilité sont autant de qualités intrinsèques aux Dapps qui séduisent dans le monde du Web 3.0

Une DApp fait également preuve de plus de résilience qu’une application classique puisqu’elle est censée opérer 100% du temps.  

Enfin, les données utilisateurs appartiennent à leur propriétaire et non pas à l’entreprise que l’utilisateur utilise.

Découvrez cette vidéo de nos confrères de Cryptoast décryptant la notion de DApp :

Comprendre ce qu’est un smart contrat et connaître son rôle dans une Dapp

Le fonctionnement des Dapps repose principalement sur des smart contrats. Ils sont en quelque sorte le back-end de votre application. Ce sont des protocoles déployés et exécutés sur une blockchain, des bouts de codes qui se mettent en marche de manière autonome lorsque certaines conditions sont remplies.

Le choix de la blockchain

Avant même de créer le smart contract, choisir la blockchain sur laquelle reposera votre Dapp est une étape essentielle. Il faut aussi savoir que la majorité des développeurs se tournent vers Ethereum. C’est la blockchain de loin la plus utilisée, bien qu’ayant été fortement challengée depuis 2021 par des concurrentes telle que Cardano, Solana ou encore Avalanche.

La mise en place d’un Smart Contract

Un contrat intelligent est l’endroit où est stockée le code d’une Dapp. Il renferme donc toutes les opérations que vous souhaitez que votre application effectue automatiquement. On peut citer entre autres l’enchainement des algorithmes et la réalisation de calculs. Pour simplifier, les contrats intelligents opèrent comme un registre de toutes les fonctionnalités de l’application décentralisée.

Quelques outils utiles à la création d’unee Dapp :

Voici une liste de ressources destinées à faciliter la tâche des développeurs dans le cadre du développement d’une application décentralisée

1) Truffle, l’outil idéal pour compiler, générer et développer

Truffle Suite est une suite de développement pour DApp comprenant tout ce dont vous avez besoin pour la compilation d’un smart contract. Truffle effectue également le déploiement du projet sur la blockchain. Toutefois, pour l’installer, il est obligatoire d’utiliser Node. Celui-ci facilite le développement des DApps en structurant le back-end et en créant le smart contrat.

2) Dappbuilder, le constructeur d’applications mobiles décentralisées

Cet outil est considéré comme le WordPress de la blockchain. Il fournit un guide pour le développement d’une DApp. Il permet en effet d’obtenir facilement plusieurs modèles d’applications pour créer entre autres des ICO, générer des tokens, etc

3) Embark, le logiciel qui permet de développer et déployer une DApp

Ce logiciel facilite la création d’application décentralisée. Il déploie automatiquement des contrats intelligents tout en offrant aux utilisateurs la possibilité de tester leurs programmes à l’aide de JavaScript web 3. L’outil Embark est un framework complet permettant la distribution des DApps par IPFS. Il contient aussi des applications complémentaires pour faciliter les débogages. Comme pour Truffle, il faut également installer Node.

Principalement utilisé par les startups de la blockchain, l’ICO ou l’Initial Coin offering est un mode de financement qui met en jeu crowdfunding et cryptomonnaie. Cette pratique est lancée à un stade précoce du projet. Pour la réussir, l’entreprise en question doit réaliser une émission d’actifs cryptographiques ou tokens. Ces derniers seront ensuite achetés par les investisseurs dans le but de financer la nouvelle activité. Zoom sur les détails importants de l’ICO.

Comment l’ICO est-elle née ?

L’ICO a vu le jour en 2013 lors du lancement du livre blanc nommé « The Second Bitcoin White Paper » dédié au jeton « Master Coin ». Cette première tentative proposée par l’ingénieur JR.Willet a permis d’amasser près de 600 000 dollars. Un an après, d’autres projets ICO avaient levé un total de 30 millions de dollars. Avec de tels gains, cette pratique a fini par devenir une étape fondamentale pour démarrer une activité en rapport avec la blockchain. Les ICO ont connu une véritable mania, que l’on peut même qualifier de bulle, en 2017 lors du précédent bull run crypto.

Les raisons de cette ascension fulgurante

La première raison du succès de l’ICO auprès des investisseurs est sa capacité à se vendre très rapidement. Elle permet à une entreprise d’émettre des jetons d’une nouvelle cryptomonnaie et de se financer à faible coût. L’émetteur peut ainsi profiter d’un financement de démarrage sans perte de capital. D’un autre côté, l’investisseur a lui la possibilité d’investir très tôt dans le projet, avec un ratio rendement / risque relatif à la précocité de son entrée dans le projet.

Les différents types d’ICO

Il en existe deux types à savoir l’ICO privée et l’ICO publique.

L’ICO privée

L’ICO privée (private sale) n’est ouverte qu’à un nombre limité d’investisseurs. Une accréditation est donc nécessaire pour pouvoir participer aux différentes opérations. En général, cette pratique fait intervenir uniquement les institutions financières et les gros investisseurs. Il faut savoir que cette option offre la possibilité à l’entreprise de fixer un montant d’investissement minimum.

L’ICO publique

L’ICO publique (public sale) est quant à elle une forme de financement participatif ou « crowdfunding » qui cible le grand public. L’offre est similaire à un investissement démocratisé où tout le monde peut  contribuer.

L’importance du livre blanc dans une ICO

Dans le cadre d’une ICO, l’utilisation d’un livre blanc ou whitepaper est obligatoire. C’est la société émettrice des jetons qui s’occupe de son élaboration. Tous les plans ainsi que les objectifs du projet sont censés y figurer. Le but étant de fournir aux investisseurs toutes les informations cruciales concernant le projet. Le support doit donc contenir plusieurs détails importants comme :

• Les objectifs du projet
• La somme d’argent nécessaire
• La tokenomics : répartition des jetons entre équipe, investisseurs des différents rounds, vente publique, etc
• La durée de la campagne d’ICO

Comment fonctionnent les ICO ?

Une ICO permet à des startups de lever des capitaux en émettant des jetons sur une blockchain sécurisée. Les tokens sont distribués en échange d’une contribution financière. Les détenteurs pourront ainsi avoir accès à un prix par jeton d’autant plus avantageux qu’il est investi tôt dans le projet.

Après la création des jetons, l’entreprise entre dans une campagne promotionnelle en ligne afin de susciter l’intérêt des investisseurs. Les « tokens » leur sont ensuite proposés avec une offre qui peut être structurée en plusieurs tours. D’un autre côté, l’investisseur aura le privilège de recevoir des jetons qui pourront à leur tour être vendus.

Les règlementations sur les ICO

Comme il s’agit ici d’un phénomène nouveau dans le monde financier et technologique, les règlementations s’avèrent encore être floues et peu nombreuses actuellement. Pourtant, les ICO ont déjà engendré des impacts significatifs sur les processus de mobilisation des capitaux. Donc pour l’instant, les lois diffèrent d’un pays à un autre. À titre d’exemple, dans les pays comme la Chine et Corée du Sud, cette pratique est interdite. Tandis qu’en Europe, les autorités de régulation essaient pour le moment de régir la conduite des ICO en élaborant des règlementations, notamment après la bulle de 2017. Les dérives sont en 2022 beaucoup moins nombreuses, mais investir en ICO comporte toujours un niveau de risque important.

ICO et introduction en bourse : quelle différence ?

L’ICO et l’introduction en bourse sont deux opérations distinctes. L’introduction en bourse correspond à la vente des titres d’une société tout en étant soumise à une surveillance règlementaire très stricte. L’opération est généralement supervisée par des cabinets financiers et des banques d’investissement et sous l’autorité des régulateurs du marché financier en question. L’investissement est réalisé via des monnaies fiduciaires.

L’ICO quant à elle est une opération de vente tokens et non de titre. Les jetons émis ne représentent pas les parts de l’entreprise. Il n’y a donc pas de condition formelle et pas ou très peu de régulation associée.  Pour une société souhaitant lancer une ICO, il fortement recommandé de faire appel à un avocat spécialisé dans la blockchain et de s’entourer de spécialistes.

Les éléments à prendre en compte avant d’investir dans une ICO

Les opérations frauduleuses circulent constamment et les investisseurs n’ont pas de garanties de protection. Seule la diligence peut remédier à ces problèmes. Avant d’investir, il est donc judicieux de prendre en compte quelques éléments comme :

• L’étude de l’équipe du projet, toujours déterminante pour une entreprise
• La consultation du livre blanc / whitepaper, qui permet de voir la vision de l’entreprise
• L’évaluation de la feuille de route du projet / roadmap, qui permet de voir la temporalité de la réalisation du projet
• Les sociétés qui soutiennent le projet, déterminant pour la confiance des investisseurs

Il faut souligner que l’objectif est de pouvoir s’informer sur le fonctionnement du produit ou du service avant son lancement. D’un autre côté, un audit de contrôle du programme réalisé par un tiers est aussi envisageable pour vérifier la sécurité du projet. Il est également conseillé d’effectuer un examen du site web pour évaluer sa crédibilité. Cela va permettre de réduire les risques d’arnaques.

Les démarches à suivre pour lancer son propre projet ICO

Démarrer un projet ICO consiste avant tout à générer un jeton de cryptomonnaie. Il faut ensuite fixer une date et établir des règles pour la vente de l’actif numérique. Cela étant, il est important de garder à l’esprit que le principal objectif dans une ICO est de proposer un projet qui intéresse les investisseurs. Pour y arriver, il faudra disposer de certains éléments comme :

• Un whitepaper
• Une roadmap
• Une étude de marché
• Un site web
• Une forte présence sur les réseaux sociaux pour lancer sa campagne de commercialisation

 

Parmi la liste des ICO les plus connus,  on trouve l’Ethereum. Ce dernier a atteint la somme de 18,4 millions de dollars en 2014. Ensuite, le Cardano et son jeton ADA qui ont levé 62,2 millions de dollars en 2017 ! 

Malgré les nombreux avantages et opportunités apportées par les ICO, celles-ci constituent toujours en 2022 des risques importants que ce soit pour les porteurs de projets ou les investisseurs. Malgré la facilité des démarches d’émission et d’acquisition de tokens, un accompagnement professionnel est un atout essentiel pour assurer la réussite du projet.  

Les projets crypto connaissent une concurrence de plus en plus rude. Pour se démarquer et tenter d’attirer de nouveaux utilisateurs,  certaines entreprises et startups distribuent gratuitement des jetons pour encourager les internautes à utiliser leurs plateformes ou services. Cette pratique est connue sous le nom d’Airdrop. Elle est considérée comme l’une des meilleures stratégies pour créer ou agrandir une communauté et la visibilité d’un projet. Découvrons plus en détail ce qu’est un Airdrop et analysons les astuces pour profiter de tokens offerts gratuitement.

 

Airdrop : pourquoi les entreprises distribuent-elles des tokens ?

Les entreprises œuvrant dans le domaine de la crypto ont adopté cette pratique pour plusieurs raisons :

L’acquisition d’utilisateurs

Un Airdrop sert à renforcer la mise en place d’un nouveau réseau. En distribuant des jetons d’un projet crypto, les entreprises font parler d’elles, à travers la communication autour de l’Airdrop ou au travers d’actions que doivent réaliser les utilisateurs pour pouvoir en bénéficier. Plusieurs projets ont eu recours à cette technique pour pouvoir attirer de nombreux utilisateurs. C’était par exemple le cas de l’Airdrop de Callisto, Ignis, ou les plateformes d’échanges décentralisées UniSwap et DyDx.

La fidélisation des membres

L’Airdrop a également été conçu pour fidéliser les utilisateurs. Les tokens gratuits sont ainsi distribués afin de récompenser les internautes pour leur participation ou leur engagement. Cette pratique va alors permettre aux entreprises et aux startups de se démarquer de leurs concurrents. À titre d’exemple, Binance est devenu la plateforme qui enregistre le plus d’échange grâce à l’organisation fréquente d’Airdrops. L’écosystème COSMOS et son jeton phare ATOM, qui tire la couverture à lui en 2022, utilise beaucoup l’Airdrop, qui est d’ailleurs au cœur de son modèle économique. En effet, le COSMOS SDK étant mis à disposition gratuitement, les plateformes qui construisent dessus rémunèrent ensuite les stakers d’ATOM via des Airdrop de leur token maison (OSMO, JUNO, etc)

Pour assurer la décentralisation du projet

L’organisation d’un Airdrop est également utile et saine pour les projets blockchain. En effet, la distribution plus large des jetons va permettre d’améliorer la décentralisation. Il faut savoir que si jamais de gros investisseurs décident d’acheter des parts importantes des jetons d’un projet, la notion d’organisation décentralisée aura moins de pertinence. D’où l’intérêt de transférer des tokens de manière gratuite à plusieurs adresses.

Trucs et astuces pour être au courant d’une organisation prochaine d’un Airdrop

Le plus important dans le cadre d’un Airdrop crypto est souvent d’en être avisé en amont, ce qui vous permettra d’y participer. Mais pour pouvoir y prendre part, il est essentiel de recourir à quelques techniques.

S’abonner à des sites web d’alertes d’Airdrops

Différents canaux de crypto, comme Twitter ou Telegram, lancent souvent des annonces d’Airdrop. Vous avez également la possibilité de recevoir des notifications venant de plusieurs sites web et applications. On peut citer par exemple :  Airdrops.io,  Airdropking.io,  qui disposent de systèmes de rappel et d’alertes.

Laisser des robots travailler pour vous

Il existe également des bots, des robots, qui participent aux Airdrops à votre place. Dans ce cas, le transfert des tokens dans votre wallet se fait automatiquement et sans l’intervention physique de l’utilisateur.

Après le boom de la Defi, 2021 a été l’année de l’avènement des tokens non fongibles NFT. Les NFT existent depuis 2014, mais ce n’est qu’en 2021 que le marché a vraiment explosé. Petit tour d’horizon des 10 projets NFT qui ont marqué cette année et qui annoncent de belles perspectives en 2022.

CryptoPunks, le tout premier NFT sur Ethereum

Créé par Larva Labs en 2017, ce projet de NFT, en plus d’être l’un des tout premiers sur la blockchain Ethereum, est le plus connu. Il s’agit d’une combinaison de 10 000 personnages uniques de pixel art. Ces avatars ressemblent généralement à des humains, mais il existe aussi des singes, des zombies et même des aliens. Tous les CryptoPunks sont en effet différents, et chacun possède ses propres attributs.

Comment les CryptoPunks ont-ils marqué l’année 2021 ?

En avril 2021, la grande maison de vente Christie’s décide de mettre aux enchères neuf de ces NFT. Ces derniers ont été vendus entre 7 et 9 millions de dollars. Depuis sa création, la valeur totale des ventes de CryptoPunks s’élève maintenant à 1,69 milliard de dollars. Le montant des transactions de la collection Crypto Punks peut dépasser les 25 millions de dollars !

De nombreuses célébrités comme Jay Z ou Snoop Dogg sont de fiers possesseurs de Crypto Punks qu’ils affichent comme pp (photo de profil) sur leurs réseaux sociaux.

Babolex : le projet de l’artiste français Vincent Faudemer

L’artiste est connu pour ses statuettes à l’effigie d’un Babar bling bling, symbolisant la jonction entre le monde de l’enfance et celui de l’âge adulte. Seule collection de notre TOP à être présent sur la blockchain Solana, l’artiste a récemment conclu un partenariat avec le rappeur Snoop Dogg, très présent dans l’éco système NFT, autour d’une collection permettant notamment aux détenteurs de NFT de participer à des concerts privés.

Meebits : le projet 3D de CryptoPunk

Meebits est la nouvelle collection des créateurs des Crypto Punks, cette fois-ci au format Voxels. Ce projet intéressant offre une collection de 20 000 NFT.

Les raisons du succès fulgurant de Meebits

Larva Labs a sorti cette nouvelle collection NFT en mai 2021 en s’inspirant de l’ambiance et du succès des CryptoPunks. En ce début d’année 2022, le floor price (prix minimum pour acquérir un NFT de la collection) se négocie autour des 2,5 ETH.

Ce projet connaît un succès important grâce à ses nombreux avantages. Détenir un NFT Meebits vous donne la possibilité de créer des animations avec le modèle 3D. Ils ont vocation a pouvoir être utilisés dans les metavers ou les Play to Earn. 

NBA Top Shot : le site ayant fait explosé la popularité des NFT

L’émergence de NBA Top Shot a bousculé le marché des NFT. Dapper Labs, l’initiateur, étend son concept de vidéos de la NBA sous forme d’actifs numériques. Étant basé sur le sport le plus regardé aux États-Unis, ce projet gagne vite en popularité. La plateforme permet d’acheter des vidéos de moments marquants des joueurs lors des matchs comme un tir à trois points du grand Lebron James. Chaque NFT représente alors un instant dans l’histoire du basket.

NBA Top Shot : un NFT avec de gros chiffres pour l’année 2021

Des milliers de fans de sport se sont précipités sur ces NFT. NBA Top Shot compte désormais plus  d’1 million d’utilisateurs et 780 millions de dollars de volume échangés. À peine un mois après sa création, 100 000 personnes avaient acheté des moments NBA Top Shot.

Axie Infinity : des échanges NFT au coeur d’un play-to-earn

Axie Infinity est un autre projet ayant marqué l’année 2021. Ce jeu play-to-earn a été lancé en 2018. C’est un univers rempli de créatures Axies dans lequel il faut capturer, collectionner, élever et combattre ces créatures pour en faire des animaux de compagnie. Inspiré de Pokémon, beaucoup s’y attachent rapidement.

Un projet valorisé des milliards de dollars

Axie Infinity enregistre maintenant plus d’un million d’utilisateurs. L’échange de NFT se fait dans le cadre du Play-to-Earn (littéralement jouer pour gagner). Il a marqué 2021 grâce à la vente d’un terrain numérique appelé Genesis pour 550 ETH soit 2,3 millions de dollars au moment de la vente. Sur son site, Axie Infiny indique qu’il a réalisé 10 millions de ventes, soit 3,52 milliards de dollars. La créature la plus chère vendue a coûté 820 000 dollars.

Art Block : le nouveau phénomène artistique des NFT qui explose les records

Lancée en 2020, Art Block est une plateforme de NFT dont le principe repose sur la génération de contenus artistiques via des algorithmes.

Son fonctionnement est simple, il suffit qu’un artiste publie un algorithme de création d’œuvres. Et lorsqu’un collectionneur désire en acheter une, une clé Seed détermine les attributs. En d’autres termes, l’utilisateur choisit un style d’artiste qu’il aime et cette clé contrôle le design. De ce fait, l’acquéreur ne peut pas savoir à quoi ressemblera l’œuvre qu’il se verra attribuée. L’artiste, quant à lui, gagne 5 % de redevances sur chacune des ventes.

Art Block : la nouvelle folie des grands collectionneurs

Les prix des œuvres sont hallucinants. Par exemple, celle de Tyler Hobbs intitulé « Fidenza 313 » s’est vendu à 1 000 ETH, soit 3,3 millions de dollars. Cette œuvre est la plus cotée de la série. Aussi, les 723 et 526 se sont vendus respectivement à 650 et 500 ETH, correspondant à 2,1 et 1,6 million de dollars. La pièce plus chère de tous les temps est un NFT appelé « Ringers 109 », une image de cercles vendue pour 6,93 millions de dollars.

Cool Cats : une collection dans l’espace NFT qui a fait la une des journaux

Apparu en 2021, cette collection a directement attiré toute l’attention. Cool Cats se compose de 9 999 personnages uniques basés sur une animation animalière amusante. Il s’agit d’une association de différentes expressions faciales et de tenues. Les détenteurs reçoivent plusieurs avantages à savoir un accès à la communauté Cool Cats et aux futurs évènements. Il utilise une échelle de fraicheur intitulée cool, sauvage, chic et exotique. Attractifs et mignons, beaucoup s’y intéressent. Mike Tyson fait partie des célébrités à posséder des NFT Cool Cats.

Comment cette incroyable collection a-t-elle marqué l’année 2021 ?

Ce qui a rendu ce projet marquant est qu’il prétend donner les 20 % de tous les ETH collectés sur les marchés primaires et secondaires à la communauté Cool Cats. Aussi, ceux qui détiennent un Cool Cat obtiennent des NFT chaque mois. L’enchère la plus élevée est pour un chat zombie a atteint les 3,5 millions de dollars.

Bored Ape Yacht Club (BAYC) : l’une des collections NFT les plus originales

Fabriqué par Yuga Labs, BAYC est une collection NFT représentant des singes animés sur la blockchain Ethereum. Chaque NFT a été conçu avec plus de 170 traits de différenciation. Certains de ces « Apes » ou ces avatars de singe sont des travailleurs, des cyborgs ou des paresseux ayant plusieurs aptitudes. Cette originalité a fait exploser les ventes.

BAYC, la collection qui connaît un succès fou

Cette collection de 10 000 singes est l’un des projets NFT qui a le plus rapidement explosé. Les détenteurs de ces NFT reçoivent une carte leur permettant de bénéficier d’avantages comme des invitations à des concerts privés. Plusieurs personnalités ont investi dans ce NFT comme le chanteur Eminem ou l’acteur français Omar Sy, ce qui confère évidemment au projet une visibilité et une valorisation immédiate.

Quelques jours après le lancement de BAYC, les 10 000 Apes ont été vendus pour un total 24,3 millions de dollars. L’un des singes les plus onéreux a été vendu pour près de 3 millions de dollars. Un autre, à fourrure dorée, a été vendu aux enchères pour 3,4 millions de dollars par l’intermédiaire de Sotheby’s Metaverse.

BAYC a récemment conclu un partenariat avec Adidas en prévision de l’arrivée de la marque aux 3 bandes dans le metaverse.

Mutant Ape Yacht Club : une collection de NFT améliorée et révolutionnaire

Dès sa sortie en mai 2021, les 10 000 singes mutants de la collection MAYC ont été vendus pour 96 millions de dollars. Les créateurs ont introduit quelque chose de nouveau par la suite. Cette innovation n’est autre qu’un nouveau NFT appelé Serum qui permet aux détenteurs des Bored Apes de transformer leurs singes en mutants Ape. Parmi les détenteurs de MAYC, nul autre que le célèbre basketteur de la NBA Shaquille O’Neal. 

Autre information d’importance pour finir, les créateurs de BAYC viennent de lever 450 millions de dollars pour construire un metaverse ! Et voici le teasing qui nous promet une belle suite au projet !